Georges ROSSO

Entretien du 10/12/20 réalisé par Denis ESTEVE, Claude RIVIER et Georges RAPHAËL. Contribution de Charles Ribard dans la retranscription de l’entretien. crédit photos AMVIC

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Georges Rosso entouré de Georges Raphaël, Denis Estève
et Claude Rivier dans son bureau de la mairie du Rove (13)

Introduction

Georges ROSSO nous a reçu quatre jours avant son 91 ième anniversaire. Nous avons retrouvé un Georges toujours aussi plein de verve et très en forme, assisté de son 1er adjoint, Paul Sabatino dont le père fût un autre personnage important de la recette principale. Nous avons essayé de retranscrire le plus fidèlement possible ses propos. Georges illustre parfaitement la Mémoire Vivante de l’Immeuble Colbert.

Né le 14 décembre 1929 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; musicien puis employé des postes ; syndicaliste (CGT) ; militant communiste ; maire du Rove (Bouches-du-Rhône) à partir de 1981, mandat en cours.


G. Raphaël : Merci de nous recevoir ce matin. Nous souhaitons revenir sur des pans de ta carrière de postier au sein de La Poste Colbert. Georges, tu es arrivé à Marseille R.P  en 1955. Raconte nous ton parcours et les gens qui t'ont le plus marqué.  

Georges : Je me souviens du premier Receveur Principal en 1955 . Il s’appelait monsieur Luton. Un nom qui sonnait en moi , comme un défi à la revendication. A cette époque là, Les PTT étaient le service le plus performant des services publics, il a servi de modèle pour de nombreux pays comme l’Italie, par exemple. J’ai été embauché comme auxiliaire pour 3 mois .

Me voilà donc Auxiliaire ;dans ces temps anciens , les auxiliaires n’avaient pas le droit de grève . Or, un mouvement de grève était annoncé qui me paraissait très important . Je décide de la faire . Je la fais. Le matin même, un télégraphiste sonne à la maison pour un ordre de reprise de travail sous peine de licenciement . Cela me fait ni chaud ni froid, on verra bien demain ! J’arrive au boulot , un inspecteur m’interpelle et me dit :  » vous avez fait grève , vous allez donc être licencié « . Autour de moi , 500 facteurs , 1200 agents en comptant la totalité du personnel. Je me rebelle, j’invective l’inspecteur devant la totalité des agents . Je vois l’inspecteur changer de figure , rentrer dans ses petits souliers à la première semonce : -Quoi, vous avez dit que je suis licencié parce que j’ai fait grève ! -Non …je ne l’ai pas dit ! -Si , vous l’avez dit (et en me retournant vers le personnel ) …. N’est ce pas ! Le personnel me soutient à 100 % , fort du culot qui caractérise mon intervention. L’inspecteur fait machine arrière, disparaît dans son bureau , sans mesurer les conséquences de son recul . Depuis ce jour là, tous les auxiliaires ont pu faire grève. Un combat de gagné , y compris à l’encontre de certains syndicats, qui n’étaient pas hostiles à cette interdiction.

Témoignage de Daniel Cimmino : J’ai fait la connaissance de G ROSSO au tout début du mois de décembre 1974 . A cette date j’ étais moi même auxiliaire depuis le mois d’aout 1969 . De son entrée et la poste il l était aussi resté 15 ans dans ce cas de figure . Nous venions de faire se terminer une grève qui avait duré un mois entier , j avais été rapatrié de Marseille 12 où j’étais facteur remplaçant comme tous les auxiliaires du département à la recette principale (Colbert). Cela comme pour nous punir d avoir participé a cette grève, nous marquions alors notre refus d’une (bonne) idée du ministre de l’époque de sortir les postiers du titre 1 et 2 de la fonction publique. Georges était alors responsable syndical CGT des auxiliaires. Cette grande grève nous permit en outre de faire titulariser par la suite tous les auxiliaires de notre département sur leurs services respectifs .

Puis j’ai été muté à Marseille 12.

Lorsque je suis revenu à Colbert, le représentant syndical qui, à son tour était muté, m’a demandé de le remplacer . Et là, les combats ont commencé.

Toutes les grèves effectuées à la RP l’étaient à 90 %: pas de chiffres en dessous. Mais il fallait convaincre, aller voir les collègues un après l’autre pour gagner la partie.

Une autre anecdote . Un nouveau receveur principal est nommé . Il m’entend exprimer une revendication qui ne lui plait pas du tout. A la fin de la prise de parole, il m’approche, me met le doigt sur la poitrine et me dit : -Quelques mois de prison vous seraient nécessaire ! Ce à quoi je rétorque : -Ah, cela me rappelle quelque chose ! -Et quoi ? -Les Allemands. Et je m’en vais. Il me rattrape, sans doute un peu vexé: -Mais vous savez que j’ai fait de la résistance, moi! Et platonique de lui répondre: -De quel coté ?


A l’époque, les militants qui avaient le sens de la répartie, la réponse instinctive et rapide , étaient fort craints et respectés. L’appui et la structure syndicale y étaient également pour quelque chose! Dans les années 70 , je me souviens de l’altercation d’un copain qui avait traité de « CON » un cadre. Convoqué dans le bureau du receveur, il lui est demandé de faire des excuses publiques sur la table d’ouverture ( une grande table qui sert à l’ouverture des sacs de courrier à l’arrivée). Je n’était pas dans le bureau à ce moment là. Un camarade m’appelle pour m’informer de la situation et me dit  » Viens vite, ça commence à dégénérer ……. – Oui mais le temps que j’arrive ….. -Pas de soucis, la blindée vient d’arriver, toutes les portes sont fermées pour la sécurité. Je ne les ouvre pas tant que tu n’es pas là « . J’arrive. Tout le monde est dans le bureau du receveur (et aussi dans le couloir ). Après une brève explication de la situation s’ensuit ma réponse péremptoire : – » Non, à la CGT on ne s’excuse pas. Allez les copains, on sort . » Et ce fut un nouveau combat gagné. Les combats, les luttes, on les menaient au quotidien, parce qu’il y avait beaucoup de choses à défendre, autant à gagner, tant sur les conditions de travail que sur les salaires ou sur la fonction publique. Car nous y étions très attachés à  la fonction publique, qui garantissait à la fois le service public d’état postal et notre statut.

Claude Rivier – juillet 2021: Que dire sur un grand homme que l’on a côtoyé pendant plus de 15 ans ? Il a toujours allié ses grandes qualités avec ses défauts;mais il avait la franchise de reconnaître ses erreurs :là était sa force de caractère,mais aussi quelque part,sa stratégie. Je veux parler d’un homme que j’ai bien connu et qui a marqué ma carrière :Georges ROSSO. Pendant des années, avec tous les collègues de COLBERT, avec « JO » quoiqu’il se passe,il ne pouvait rien nous arriver. » L’AVOCAT, » « LE BON DIEU », « MAITRE POLLACK »était là pour nous sauver la mise.Il était le « patron.Nous dire ce qu’il fallait faire ou ne pas faire. Faut encore savoir que nous étions dans les années 74/80,de jeunes auxiliaires, fraichement,titularisés grâce aux grèves de 74:en ce qui me concerne un jeune renard fou.Il fallait quelque un pour canaliser tout ça. Puis les jeunes ont vieillis. »JO »a pris des responsabilités plus politiques qu’il a toujours. D’ailleurs à bientôt quatre vingt douze ans,les gens comptent encore énormément sur lui; On l’appelle monsieur le maire. JO,grand monsieur tu étais,tu es,tu resteras.


D’ailleurs, et voyez cela me revient à l’esprit maintenant, nous avons fait grève avec occupation des locaux parce qu’un auxiliaire avait été embauché au ministère des PTT ! On ne lâchait rien sur le sujet , ni sur les autres du reste. Et il y avait aussi cette maman, dont le bébé, malade, avait pleuré toute la nuit. Par la force des choses, elle n’est pas venu travaillé. Le receveur a crié au scandale :  » C’est une honte ! » Au même moment, le directeur départemental arrive, entend la discussion et le ton qui monte. J’avoue, ce jour là, avoir été un peu maladroit, et crier  » Alors, qui on tue ! La mère où l’enfant ? « . Le directeur départemental rétorque, de sang froid :  » Quand on est fonctionnaire, des enfants, on en a pas « . Ma réaction est invective et sort du fond de moi:  » Si votre mère avait parlé comme cela, vous ne seriez pas là pour dire cette énorme connerie ». Derrière, le receveur principal ne sachant plus où se mettre, me lance des regards de mitraillette. Une heure plus tard, le directeur vient me voir à mon poste de travail :  » – Je peux vous parler ? -Non, je n’ai pas le temps, vous m’avez fait prendre du retard dans mon boulot. -Je voulais simplement vous dire que, effectivement, tout à l’heure, j’ai dit une connerie . » Cette phrase n’était pas une excuse, mais elle y ressemblait fort .

Je me suis retrouvé sur un poste de travail, en charge du budget décentralisé de la Poste Colbert et de la sécurité. Les véhicules blindées allaient chercher l’argent dans les autres bureaux de Poste pour l’amener à la R.P.. Ces véhicules étaient escortés par une voiture de police. Il faut préciser qu’à cette époque, il y avait plus d’argent à la Poste Colbert qu’à la banque de France de Marseille. Pour faire des économies, la Poste décide de supprimer l’escorte policière. Quelques temps plus tard, un jour de grève, le fourgon sécurisé est attaqué avec un camion benne. Un des convoyeurs est décapité dans cette attaque. Il s’appelait Remy Gauffreton . Il a aujourd’hui sa plaque commémorative à l’entrée de l’immeuble Colbert. Ce drame était épouvantable. Nous étions près de 500 agents en grève dans le bureau. Impensable de ne rien faire , je monte sur la table et prends la parole :  » je vais tout de suite à la direction régionale, que ceux qui ont un peu de courage me suivent. » Ils m’ont tous suivi. Le directeur refuse dans un premier temps de recevoir la CGT . Puis, on lui dit : -Mais c’est Georges Rosso ! -Ah ! Bon, alors faite le entrer. -Bien, mais il n’est pas venu tout seul !  » Bref, on commence à négocier, en n’omettant pas de faire porter la responsabilité de cette mortelle attaque à la direction de la Poste. Quelque peu embarrassé, il téléphone directement au ministre. A ma grande surprise, ils se tutoient ! Mais…. Qu’importe, lorsque nous sommes sortis du bureau, l’escorte de police était rétabli pour les blindées et nous nous sommes empressés de faire savoir que c’était une victoire de la CGT.

G. Raphaël: Quelles relations avais-tu avec les Télécoms qui étaient dans les étages de l'immeuble Colbert?

Georges: Mise à part quelques commissions paritaires, nos relations étaient surtout « techniques ». En effet, c’est la Poste qui était en charge du bâtiment et ma fonction comprenait également la sécurité de l’immeuble.

A ce propos, j’ai une petite anecdote . Je ne sais plus pourquoi je me trouvais là, mais j’entre dans une salle de réunion des télécoms (donc au premier étage) , où se déroule un comité technique . Il y avait tous les représentants syndicaux sauf la CGT.  » – Mais…. il n’y pas la CGT , dis je ? – Non, on ne l’a pas convoqué . – Alors tout le monde sort . » Je fais mieux , pour être sur d’être entendu , je crie à l’oreille du représentant de la CFDT :  » ON SORT « . Il est vrai qu’il y avait moins de syndiqués CGT aux Télécoms qu’à la Poste . Mais ce n’était pas une raison pour ne pas la convier à cette réunion . Non, mais alors !!!!.

Vous savez, malgré mon fichu caractère, j’étais assez bien vu par les directeurs, et par le personnel bien sûr. Du reste, je me souviens d’un soir à un gala ( parce que je suis aussi musicien ), d’avoir rencontré le directeur départemental . Il était dans le public . Après le spectacle, il vient à ma rencontre et me dit : -Je ne vous dis pas bonsoir ! -Mais …moi non plus répondis je! Après un petit « flottement », il a le mot de la fin : – Venez, on va boire un coup .

Vous savez, nous étions respectés par la hiérarchie . On poussait nos  » cris de gueules » parce qu’on savait ça et aussi que l’on serait entendu . C’est une affaire de rapport de force , mais pas seulement . Il y avait du respect pour la CGT. A la Poste Colbert bien sur, à la distribution, au service de nuit, aux guichets où il y avait 70 % de femmes, au télégraphe, à la boulisterie, etc. Mais dans les autres bureaux également . Même s’il y avait peu ou pas de syndiqués, la CGT était reçu à bras ouverts . Elle était aussi respectée dans toutes les instances : commissions techniques paritaires, conseils de disciplines, comité médical , etc … Là où on défendait les personnes individuellement . Chaque cas était particulier et différent. C’était un gros travail . Je siégeais dans toutes ces instances et on ne lâchait jamais le morceau . Ce que je voudrais dire aussi, c’est qu’à la CGT , j’ai appris la démocratie. C’est un syndicat tellement performant que tout ce que j’en ai retenu m’a servi toute ma vie . Y compris aujourd’hui en qualité de Maire de ma ville . Je siège encore au centre départemental de gestion de la fonction publique territoriale, une instance « chapeautée » par le tribunal administratif , qui gère toutes les carrières des agents des communes de moins de 350 employés . Je crois que sans mon expérience à la Poste Colbert et à la CGT , j’aurai sans doute pris un autre chemin ! J’ai adhéré au Parti Communiste en 1959. Assez bizarrement d’ailleurs ! Mais on fond de moi, je l’ai toujours été …depuis l’âge de 10 ans . Vous voulez que je vous raconte mon adhésion ?

G.Raphaël: "oui,avec plaisir! 

Georges: Je soutenais le parti mais je n’ai jamais voulu adhérer . J’avais un copain qui me « tannait » tous les jours pour prendre la carte. Il m’invite à une réunion .Elle se tenait dans un bar à Plan de Cuques.

Je sortais d’un gala, je portais encore mon costume de scène ( rose avec un noeud papillon ) . J’écoute ce qui se dit : les causes à défendre, les difficultés du parti …le parti en danger …. A la fin de la réunion, l’orateur qui parlait pointu me dit :  » Et toi, camarade, tu adhères ? » – « Ma foi, vous me dites que le parti est en danger ….je me sens obligé d’adhérer.  » Et mon copain musicien, à qui j’avais tant de fois refusé cette carte me file une grande claque sur l’épaule et ponctue oralement son geste : « Oooh, c’est parce qu’il parle parisien que tu adhères ? »

Je suis un enfant de la guerre. J’ai appris à oublier, même si j’ai toujours de la mémoire . A Colbert, il y a tant de choses à raconter ….le nombre de grèves …..l’occupation des locaux ….les personnels combatifs …

Il me vient un autre exemple. Nous étions en grève, on occupait le bureau . Je ne me souviens plus de l’année, mais ce n’était pas en 68 . Le comptable du bureau était parmi nous, donc en grève . C’était une catastrophe pour la direction parce que son service gérait tout le département, toute la comptabilité des bureaux de Poste des Bouches du Rhône. Le conflit se termine, il faut reprendre le travail . Notre camarade comptable, Paul Tancrède, inspecteur central, me demande :  » – Georges, je peux prendre la parole ? – Non, on va reprendre le travail .  » Je ne la lui ai pas donné non pas pour ce qu’il allait dire (c’était un camarade) , mais parce que c’était un « Tribun ». S’il prenait la parole, on en avait pour quinze jours !

G. Raphaël:Peux-tu nous en dire un peu plus sur Paul Tancrède ?

Georges: A l’époque, tout ce faisait manuellement à la « compta », il n’y avait pas d’ordinateurs. Tout juste des machines à calculer. Et pour redémarrer un tel service, absorber le retard, c’est autre chose que le tri supplémentaire pour la distribution du courrier. Il fallait donc négocier des conditions de reprise différentes, spécifiques. Notre ami Tancrède, Inspecteur Central, fait la proposition suivante à la boite :  » – Si vous donnez un mois de congé à chaque agent du service, on remets la compta à jour dans les plus brefs délais ». Un peu coincé, le patron accepte la proposition et le service comptable tient ses engagements . Ce qu’il faut savoir aussi, c’est que les salaires étaient donnés en espèce aux agents. Il n’y avait pas ou presque pas de virements bancaires . C’était toute une infrastructure à mettre en place tous les mois !

G.Raphaël:Parmi les personnages remarquables que tu as côtoyé, quels sont ceux qui ton le plus marqués? 

Georges: Paul Tancrède et Marcel Rivier, deux sacrés personnages, avec des caractères bien trempés. Un peu comme moi , quoi !!!

Tancrède, c’était un comptable hors pair, ancien résistant, ancien responsable de la CGT. Rivier était à l’époque le plus jeune inspecteur de France . Il a occupé avant moi le poste du budget décentralisé et de la sécurité.

Lorsque le receveur m’avait proposé ce poste là, il m’avait dit : Rosso, vous êtes Postier, syndicaliste, maire, musicien ….vous allez mourir là ! Je vous donne ce poste. De la manière qu’il l’avait présenté , je réponds : « – Non , je ne veux pas une planque moi, je veux travailler . » Force a été de constater que ce n’était pas une planque ! Quand je suis arrivé dans le bureau , il était vide, lorsque j’en suis sorti, il était rempli de dossiers ( c’est un peu mon défaut !!!!)

G.Raphaël: Mais le budget décentralisé, cela dépendait de la compta,non? 

Georges : Non, le budget décentralisé, c’était de la « monnaie de singe ». C’est à dire que ça coûtait X millions , mais il n’y avait pas d’argent . Il servait pour les besoins matériels des fonctionnements des services ( stylos, encre, papiers, rouleaux de machines, et divers autres besoins ) . Mais il ne fallait pas dépasser le budget.

 

G.Raphaël: En ce qui concerne les sous sols de la Poste Colbert ! On m’a dit que tu y avais travaillé !


Georges: Exact, les sous sols font 2000 M2 . Il y a les chaufferies, les climatisations, de gros transformateurs électriques qui alimentent d’énormes batteries pour faire fonctionner le téléphone dans tout le département (ça ne marche plus aujourd’hui ça !) . Il y avait également la gare centrale des tubes pneumatiques. Ils servaient à envoyer des télégrammes et de l’argent. Et bien sur , les « Abris » qui ont protégé les habitants du quartier pendant la guerre .

Georges conclu son témoignage par cette réflexion:

« S’il y a un exemple à avoir pour les combats, les luttes pour garder un bon service public, c’est la Poste Colbert . Cela tient à quelques personnalités fortes , il fallait des « piliers » , des militants CGT solides. Ce sont eux qui ont pérennisés l’activité syndicale et les grèves . Voilà. Certains m’ont dit que je les avais fait souffrir !!! Je crois que c’est un peu vrai !!« 

G.Raphaël  : Nous te remercions Georges de nous avoir accordé cet entretien. Nous te remettons ta carte d’adhérents de l’AMVIC et te souhaitons bon courage dans la continuité de tes activités d’élu. Encore merci pour ton accueil et la patience avec laquelle tu nous as reçu.

Pour compléter cet entretien avec Georges, je vous invite à consulter la fiche du Maitron , » notice ROSSO Georges, Arthur » par Micheline Abours, Gérard Leidet, version mise en ligne le 29 juillet 2015, dernière modification le 24 août 2015.