Mai 68 à Marseille R.P.

par Denis Estève (membre fondateur de l’AMVIC)

Depuis longtemps le mécontentement régnait parmi les postiers, aussi n’a-t-il pas fallu inciter le personnel à se déterminer pour l’action. A la quasi unanimité, le personnel adoptait la grève illimitée et décidait spontanément l’occupation des locaux. Aussitôt, chaque agent, chaque préposé, prenait ses responsabilités. Pas besoin d’ordre, chacun ses sentait concerné et parfaitement conscient de son rôle. L’unité se créait, une unité qui est restée inébranlable du commencement à la fin de la grève et qui, nous l’espérons ira en se renforçant dans le futur.

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